Frethun : Olivier, le caviste qui fait pétiller les fêtes

Derrière le comptoir, un homme au regard vif s’affaire : Olivier, caviste, et responsable de la boutique Olivier Vin. Près de 20 ans d’expérience. « On n’est pas là pour vendre à tout prix, mais pour faire voyager les papilles », glisse-t-il en regardant son bar. Ici, la dégustation se fait sans rendez-vous, autour d’un comptoir ou d’une table improvisée. Les clients échangent, goûtent, comparent.
L’incontournable des fêtes
Difficile d’évoquer Noël ou fête sans parler de champagne. Sur la table, trois bouteilles étincellent sous la lumière. « Celle-ci, c’est notre fierté : Alexandre Demarjory, une maison familiale. Le brut nature, par exemple, est parfait pour l’apéritif, ou avec des huîtres. C’est franc, vif, précis. »
Pour ceux qui aiment les bulles plus douces, la cave propose aussi des champagnes d’assemblage, plus ronds, à servir tout au long du repas. « Et puis, évidemment, on retrouve des maisons comme Jacquart ou Ruinart, qui restent des valeurs sûres ».
Pour les repas de fête, les conseils fusent. « Neuf fois sur dix, les gens cherchent un vin pour les fruits de mer ou le poisson. » Les classiques de Loire Pouilly-Fumé, Sancerre restent indétrônables. Mais le caviste aime aussi sortir des sentiers battus : « Menetou-Salon, Quincy et Reuilly, valençay …»
Pour les viandes blanches et le foie gras, cap sur les moelleux : Sauternes, Monbazillac, Coteaux du Layon. « Ce sont des vins plaisir, tout en douceur. Les gens redécouvrent ces appellations qu’on croyait passées de mode. »
Côté rouge, le Beaujolais fait son grand retour. Fleurie, Morgon, Saint-Amour : des crus qui allient fruit et légèreté. « On oublie souvent que ces vins se marient très bien avec la volaille, le veau, même les plats végétariens. »
Des crèmes et liqueurs pleines de fraîcheur
Cette année, les coups de cœur ne manquent pas. Le premier se nomme Crèma Alpina Limone. Une liqueur italienne au citron, légèrement sucrée, parfaite sur glace ou en nappage sur un sorbet. « C’est frais, léger, et ça plaît à tout le monde », raconte le caviste. « On sent une vraie tendance autour de ces crèmes digestives revisitées : elles remplacent les fins de repas trop lourds. »
Autre découverte : le Mantilla, une alternative au fameux Jet 31, qui séduit les amateurs de menthe et de réglisse. « C’est une belle surprise, moins connue mais très aromatique. On la conseille souvent pour conclure un repas ou pour offrir. »










