Le pollen ne passera pas par moi

Vous êtes (enfin) dehors à profiter du soleil et pourtant vous pleurez toutes les larmes de votre corps  ? Vous avez les yeux qui grattent, vous éternuez à tour de bras et se balader avec plusieurs paquets de mouchoirs et une question de vie ou de mort... Désolée, vous êtes allergique au pollen  !  Mais vous le saviez déjà non... Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul dans ce cas.

Être allergique au pollen se traduit donc généralement par ses symptômes extrêmement génants comme les éternuements, le nez qui coule, les yeux qui grattent, voire de l’asthme dans les cas les plus graves. Ces allergies peuvent aussi se traduire par un mauvais sommeil, donc générer de la fatigue qui aura un impact sur la concentration. Mauvais timing à l’heure où il faut retourner au boulot...

D’où viennent les allergies au pollen ?

Au printemps, il y a une période de « pollinisation », pendant laquelle des espèces végétales produisent de grandes quantités de pollen qui sont propulsés dans l’air. Cela se produit à la campagne mais aussi à la ville.

En effet, parmi les arbres qui dispensent le plus cet allergène dans l’environnement, certains comme les les bouleaux, cyprès, platanes ou les frênes, sont présents dans les milieux urbains. La plupart des villes ont souvent planté pêle-mêle et en grande quantité (et souvent avec notre bénédiction), ses espèces très allergènes.

Et pour finir le tableau, ces trente dernières années la pollution urbaine est devenue à la fois un facteur déclencheur et aggravant de ces allergies. Des études médicales ont en effet prouvé que la structure des grains de pollen était modifiée par les polluants extérieurs, comme ceux des gaz d’échappement, ce qui les rend plus agressifs.

Quels traitements contre les allergies au pollen ?

Le premier réflexe consistera à traiter les symptômes, avec des antihistaminiques (médicaments spécifiques aux allergies), ou des médicaments contre l’asthme, puis des patchs ou gels décongestionnants, des gouttes pour les yeux.

Pour régler le problème plus durablement, il faut faire une désensibilisation (une immunothérapie allergénique) mais attention, pas au moment où les symptômes se manifestent  ! Il faut être du genre prévoyant et le faire entre septembre et janvier. La désensibilisation protègera la personne jusqu’à la saison prochaine. Pour une efficacité à long terme, il faudra compter entre 3 à 5 années consécutives de désensibilisation.

Comment se protéger efficacement pendant les pics  ?

Pour limiter les symptômes de l’allergie, essayez de limiter votre exposition au pollen au maximum, cqfd  ! Il faut donc  :

- Prendre rendez-vous avec son médecin pour être paré à toute attaque avec un stock d’antihistaminiques.

- Se renseigner sur les taux de pollen dans la zone où l’on se trouve via des applications comme  : Alertes Pollens, i-Pollen, ArbrallergiK, Assistant Air, maviedallergik.fr disponibles sur l’App Store et Google Play.

- En voiture, évitez de rouler fenêtres ouvertes.

- Ne pas faire de sport les jours d’alerte ou faire ces activités tôt le matin ou tard le soir afin d’éviter les pics de pollen. Evidemment, ne pas faire d’exercice près des axes routiers (ou des grands boulevards et axes principaux des agglomérations). Ça vaut aussi pour le running en forêt ou le vélo près d’un champ.

- Porter des lunettes de soleil pour limiter les yeux qui grattent.

- Se laver les cheveux régulièrement, car ce sont de très bons capteurs de pollen.

- Ne pas mettre le linge à sécher dehors, et éviter d’aller dans la chambre avec les vêtements portés à l’extérieur.

En suivant ces quelques règles basiques et simples, vous devriez passer un printemps plutôt agréable dans l’ensemble.