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Nord-Pas-de-Calais : Okaïdi/Obaïbi se lance dans la consigne, on vous explique le concept

Une consigne sur les vêtements ? Et pourquoi pas ? C’est le nouveau service que propose la marque nordiste pour enfant Okaïdi/Obaïbi et ça fonctionne. On vous explique tout ce qu’il faut savoir.

Journaliste
Temps de lecture: 3 min

La consigne existe depuis de nombreuses années. Tombée aux oubliettes pendant pas mal de temps, elle revient en force ces dernières années dans un but écoresponsable et économique. Outre les bouteilles consignées, d’autres enseignes s’engagent dans cette démarche au niveau du prêt-à-porter !

C’est le cas de l’enseigne nordiste Okaïdi/Obaïbi. Après le lancement du dépôt-vente ID troc en 2016, c’est au tour du service de la consigne de faire son apparition depuis le 9 octobre. « Nous nous adressons à d’autres clients, qui n’ont pas le temps de trier, de prendre des photos et de négocier la vente avec un acquéreur. Nous nous occupons de tout ! » précise Stéphanie Dubourthoumieu, directrice marketing et digital.

Comment ça fonctionne concrètement ? « Le client vient avec son sac d’habit en magasin et on regarde ce qu’on peut reprendre. Le client repart ensuite avec une carte cadeau valable un an, à utiliser dans nos enseignes Okaïdi et toutes les marques du groupe IDKids », explique Claire-Marie Hénon, responsable du magasin de Calais-Coquelles.

Pour l’instant, seuls 12 magasins dans le Nord-Pas-de-Calais et en Pays de la Loire proposent ce service. À terme, le but est de l’étendre à l’ensemble des magasins Okaïdi/Obaïbi. « On a déjà des adeptes ! Le test est au-delà de nos espérances », dit Claire-Marie Hénon, tout sourire.

Des reprises allant de 1 à 7,50 euros

Pour celui qui vend, c’est un gain de temps et de pouvoir d’achat. Pour celui qui achète, c’est un achat écoresponsable et économique, et souvent, il trouve de petites pépites.

Seule petite contrainte : a contrario de l’ID Troc où tous les vêtements sont repris, la consigne récupère des habits des deux dernières collections, soit deux ans en arrière. Les tarifs de reprise vont de 1,5 euro pour un T-shirt à 7,50 euros pour un blouson d’hiver de la marque Okaïdi. Pour Obaïbi, comptez 1 euro la reprise d’un T-shirt et 6 euros le blouson d’hiver.

Les tarifs de reprise diffèrent selon le vêtement.
Les tarifs de reprise diffèrent selon le vêtement.

Les vêtements, de 0 à 14 ans, doivent être, bien entendu, en bon état, c’est-à-dire ni peluchés, ni troués, ni tâchés. « On est fier de nos collections car elles sont pérennes. On sait qu’on peut avoir beaucoup de lavages sur un vêtement et le récupérer en très bon état. Le tout, c’est d’avoir le bon entretien. C’est ce côté-là qu’on veut aussi montrer : qu’acheter chez Okaïdi, on achète de toute façon responsable à la base », ajoute Claire-Marie Hénon. Et pas besoin de garder le ticket de caisse, l’étiquette du produit suffit à retrouver les informations du vêtement.

Les fortes demandes concernent aujourd’hui les manteaux, les pulls et les pantalons.
Les fortes demandes concernent aujourd’hui les manteaux, les pulls et les pantalons.

L’objectif final est de ne plus jeter. « Les invendus seront donnés à des associations. » Que du positif !

Magasins du Nord-Pas-de-Calais proposant la consigne : IDKids Faches, Okaïdi Lille rue de Paris, Okaïdi Leers, Okaïdi Tourcoing St-Christophe, Okaïdi Calais Coquelles, Okaïdi Euralille et Okaïdi Liévin.

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