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Calais : Victoria Venel, jeune auteure calaisienne, nous plonge dans un univers d’urban fantasy dans son premier roman

C’est depuis l’âge de 9 ans que Victoria Venel souhaitait devenir auteure. C’est chose faite ! Son tout premier roman, Legendaris - La destinée de l'Ange est sorti aux éditions Glamencia. La jeune Calaisienne nous en dit plus.

Journaliste
Temps de lecture: 5 min

Victoria Venel, Calaisienne de 24 ans, est professeur de français. Depuis toute petite, son rêve était de devenir auteure. Depuis mars dernier, c’est chose faite avec la publication de son premier roman Legendaris - La destinée de l'Ange, un roman d’urban fantasy. Entretien.

D’où est venue votre passion pour l’écriture ?

« Ça remonte à loin. J’ai toujours été baignée dans la littérature. Ma mère me lisait des livres quand j’étais petite et j’ai commencé à en lire moi-même ensuite. Puis il est arrivé un moment où je ne trouvais plus les histoires que j’avais envie de lire dans la bibliothèque, donc je me suis dit que j’allais les écrire. J’ai commencé à 9 ans et je n’ai jamais arrêté. Le premier livre était pour mon petit frère, une histoire de chevaliers et de princesses, c’est très cliché, basique (rires). Après, il y a eu la période Wattpad avec les fanfictions sur Harry Potter... Puis, j’ai commencé à écrire des romans à la fin du collège, au début du lycée. Mais il y a eu énormément de plagiats donc j’ai arrêté de les publier. En parallèle, mon professeur de français de 3e m’a proposé de poster sur le site du collège chapitre par chapitre. »

Comment êtes-vous arrivée à publier votre premier roman ?

« Ce livre, à la base, a été écrit pour une autre maison d’édition, Plumes du web, qui organisait un concours de romance fantasy imaginaire. Je suis arrivée 2e au classement parmi une petite cinquantaine de participants. Donc je l’ai présenté à trois autres maisons d’éditions et le livre a été publié par la toute jeune maison d’édition Glamencia, qui m’a donné ma chance. Je la suivais sur Instagram, elle me plaisait bien et elle avait des valeurs que j’aimais bien. »

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J’imagine que vous êtes fière?

« Oui très. C’est un rêve d’enfant qui se réalise. C’était le but de ma vie. Je savais déjà à 9 ans que je voulais faire ce métier, j’en ai jamais démordu. C’est de plus en plus difficile de ne vivre que de l’écriture, le livre est devenu un peu un produit de consommation, la mode change très vite aussi. C’est difficile de se faire une place dans ce milieu pour pouvoir tout plaquer et ne vivre que de ça. Mais si un jour, une porte s’ouvre, je pense que je la prendrai. »

De quoi parle votre roman ?

« C’est l’histoire de Lisbeth, le personnage principal féminin. Elle est professeure de théâtre à l’université de Cambridge. Elle mène une double vie : elle se fait passer pour une humaine, mais c’est un ange qui a été affublé d’une mission. Elle doit protéger un objet en particulier dont je ne peux pas dévoiler (sourires). Elle est très solitaire. Un jour, on va la mettre en équipe avec un elfe venu d’Irlande qui, lui, ne mâche pas ses mots. Ça va vraiment être la confrontation entre les deux. Leurs valeurs sont très différentes, du moins ils le pensent au début. Le courant ne passe donc pas vraiment mais, pour le bien de l’humanité, ils ont besoin de travailler ensemble pour régler certains problèmes, comme des guerres qui se préparent entre divers univers. Je me suis inspirée de personnages mythologiques comme des sirènes, des harpies, des métamorphes, des dryades... Il y a aussi des disparitions d’êtres humains... Ils vont donc devoir enquêter ensemble pour que tout redevienne normal le plus vite possible et pour ne pas dévoiler leur identité. Ils vont évoluer l’un avec l’autre. »

Quelles sont vos inspirations ?

« J’ai baigné dans tout ce qui est fantasy-fantastique comme les Harry Potter, les Tara Duncan... Je regardais énormément Charmed, les Buffy contre les vampires avec ma mère quand j’étais petite. »

Vous documentez-vous beaucoup ?

« Oui. Ce fut un gros travail de recherche, notamment un travail sur le plan géographique comme j’ai placé mon histoire en Angleterre. Il fallait que ce soit cohérent. J’ai cherché le nombre de minutes entre telles forêts, tels ravins par exemple. J’ai fait des recherches sur le fonctionnement de la guerre, comment elle est née dans l’Histoire, à quel moment ça a déconné, à quel moment les gens ont commencé à le sentir, la propagande... Et aussi tout ce qui est psychologie humaine, comment on réagit face à une chose très violente, face au deuil... »

Qu’aimez-vous dans l’écriture ?

« C’est une porte de sortie. Ça a toujours été une bouffée d’oxygène, ça m’aide à me recentrer. Pendant le collège, ça me permettait de laisser de côté tout le mauvais. »

Où peut-on retrouver votre roman ?

« On peut le commander dans les librairies, il faut juste s’adresser à l’accueil, ou sur Amazon, sur Kindle. Je fais aussi un Salon dans la commune où j’ai grandi, à Alembon, le 23 mars. Je passerai la journée là-bas en dédicace et avec des livres à vendre sur place. Parallèlement, j’aimerais bien faire des salons dédicaces aussi dans les librairies, je suis en train de les contacter. »

Y aura-t-il une suite ou un nouveau roman ?

« Pour La destinée de l'Ange, je n’ai pas fermé de porte mais ce serait sur d’autres personnages. Mais aujourd’hui, je finis un deuxième projet : une romance contemporaine qui tourne autour de la musique et de l’écriture et que j’ai renvoyé à Glamencia. Il devrait sortir cette année. Il s’intitule Le pianiste du dessus. J’ai voulu parler de sujets plus personnels, de la santé mentale et du harcèlement scolaire. C’est quelque chose que j’ai vécu et que je voulais retranscrire. Maintenant que j’ai des élèves, j’ai de plus en plus d’ados qui viennent me voir pour me parler de tout ce qu’ils subissent au collège. Donc je me suis dit qu’il était important de sensibiliser et de faire comprendre que ça arrive à tout le monde et qu’il est important d’en parler. C’était aussi l’occasion de faire le point sur des choses que je n’avais pas encore tout à fait digérées. Une fois celui-là terminé, j’ai un troisième projet qui, cette fois, est une histoire un peu plus sombre, plus réaliste, qui tourne autour de la mafia et de la guerre des gangs en Irlande. »

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