Vendredi 13 : focus sur les porte-bonheurs incontournables et ce qu’ils signifient vraiment


Un porte-bonheur est un accessoire chargé de symboles et de signification. Il est censé apporter chance, bonheur et protection à celui qui le porte. En ce vendredi 13 décembre, on vous propose un petit focus sur ces amulettes et leurs significations.
Le trèfle à quatre feuilles. Le trèfle à quatre feuilles est une mutation, relativement rare, du trèfle blanc. On compte un trèfle à quatre feuilles pour 10 000 trèfles à trois feuilles ! Il porterait donc bonheur à celui qui en trouve un.
Le fer à cheval. Cette légende pourrait prendre racine dans le fait qu’un fer à cheval égaré, à l’époque, était revendu au forgeron et permettait ainsi de récupérer quelques pièces ! Par ailleurs, le fer en tant que métal protégerait des mauvaises influences et du malheur. Aussi, la forme en C du fer à cheval pourrait également rappeler l’initiale du Christ ou encore le croissant de lune, symbole de fertilité et de chance. Attention toutefois, pour ne pas que « la chance ne tombe », le fer à cheval doit être accroché ou posé ouverture vers le haut.
L’œil protecteur. On connaît tous cet œil bleu turc appelé Nazar Boncuk ! Il symbolise la chance et protège contre les énergies négatives du mauvais œil, souvent porté par des proches qui nous jalousent. Le Nazar Boncuk doit être fabriqué à la main à partir de pâte de verre. Le bleu, couleur sacré du ciel et de l’eau, symboliserait ainsi l’infini, le divin, le spirituel, la paix… « Si un Nazar Boncuk se casse ou présente des craquelures, cela signifie que le talisman a bien rempli ses fonctions et a absorbé une malédiction, il doit être remplacé immédiatement », indique-t-on. Par ailleurs, ce porte-bonheur doit être acheté par une personne aux intentions pures et non pas par soi-même. De plus, le symbole de l’œil se retrouve dans plusieurs cultures. On pense, par exemple, à l’œil d’Horus de l’Égypte antique, ou encore le Khamsa, cette main ouverte à 5 doigts avec un œil en son centre, plus couramment nommée la main de Fatima.
La fève. C’est bientôt l’Épiphanie, alors pensez-y ! Pour l’histoire, au Moyen Âge, on cachait dans la galette une fève, la première graine comestible à pousser au printemps, qui était le symbole de la fécondité. La coutume est restée, mais la graine a été transformée en porcelaine. Pourquoi ? Car la tradition liée à la galette des rois voulait que celui qui obtenait la fève devait payer sa tournée ! Les plus radins avalaient donc la fève, incognito ! C’est ainsi que la fève en porcelaine serait arrivée. Et si aujourd’hui, les fèves prennent l’apparence de personnages de bandes dessinées ou autres « stars », autrefois, elles prenaient la forme de signe porte-bonheur comme un croissant de lune ou un fer à cheval.
Le bambou porte-bonheur. Le lucky bambou, de son nom botanique « Dracaena sanderiana » est un symbole du feng shui. Selon la tradition chinoise, offrir 3 tiges apporterait du bonheur, 5 tiges de la santé, 7 tiges de la richesse et 8 tiges de la prospérité. Par ailleurs, cette plante intérieure améliorerait le flux d’énergie positive dans la pièce où elle se trouve.
L’Éléphant avec la trompe levée. En Chine, l’éléphant est considéré comme un animal sacré et est associé à la sagesse et à la force. En Inde, l’éléphant est le symbole de Ganesha, dieu de la fortune et de la prospérité. Ainsi, placé dans une maison en décoration, il apporterait chance et réussite.
Le chat de la chance. Originaire du Japon, cette statuette de chat, le Maneki-neko, attire prospérité et chance. Selon une légende, un chat, nommé « Tama », aurait sauvé la vie du dirigeant régional, le daimyo, en l’invitant à se mettre à l’abri pour échapper à la foudre, alors que ce dernier chassait le faucon. Pour le remercier, le daimyo désigna l’animal comme le patron du temple, où il est depuis vénéré ! C’est pourquoi, le chat est représenté avec la patte levée, paume vers l’avant et les doigts inclinés vers le bas, ce qui constitue une invitation à s’approcher.