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VIDEO. Notre coup de cœur : une cascade secrète au cœur de la ville de Souchez

À Souchez, à deux pas d’une rue passante, se cache un écrin de verdure insoupçonné : une cascade au charme bucolique. Un lieu paisible où la nature murmure encore le souvenir d’un vieux moulin disparu !
Journaliste
Temps de lecture: 1 min

Il est des endroits secrets, cachés, qui méritent d’être dévoilés. On vous propose de se poser dans la ville de Souchez et de vous faire découvrir... sa cascade !

Alors que véhicules et camions traversent la ville et que les passants font leurs emplettes dans les commerces locaux, on ne croirait pas qu’une cascade se cache à deux pas de la rue Carnot, entre le n° 75 et 77.

Pourtant, c’est un endroit bucolique qui s’offre à nos yeux. Le tumulte de la rue semble loin, toutefois à quelques mètres. Nous pénétrons dans une sorte de bulle hors du temps, entourée d’arbres. On entend les cris des oiseaux, le bruissement des feuilles et l’écoulement de l’eau. Le soleil traverse l’eau de ses rayons, transformant ce coin en un lieu un peu magique, féerique, pittoresque.

La cascade de Souchez est située sur le cours de la rivière Souchez, née de la fusion de deux ruisseaux, le Carency et le Saint-Nazaire. La cascade peut se traverser par le sentier du bois du Carieul, un petit bois d’un peu plus de 9 ha, permettant à la nature de s’exprimer en ville.

Une bulle hors du temps !
Une bulle hors du temps !

Une cascade et un moulin

Pour la petite histoire, avant 1914, la ville de Souchez possédait quatre moulins sur sa rivière, dont le plus important, appelé « Le grand moulin », dépendait du château féodal et se trouvait près du château Jonglez de ligne. Le moulin datait de 1303 et produisait de grosses quantités de grains puisqu’il bénéficiait de la forte chute d’eau de la cascade ! « Voisin du château Jonglez de Ligne et bâti pour défier les siècles, déjà en 1303 tournait le moulin seigneurial. Forte chute d’eau et fortes quantités de grain, les rues de Souchez tous les jours s’animaient au passage des « chasse-mannée » qui allaient, de porte en porte, ramasser le grain à moudre ou ramener farine et son dans les sonnailles de leurs chevaux. Mais vint... 14-18 ! Terrible guerre qui détruisit le vieux moulin... Le vieux moulin a disparu au grand regret du dernier meunier », peut-on lire sur les panneaux accrochés à l’entrée de la cascade, selon les extraits de la série « Les moulins de la Souchez » (1987) de M. Fleury. Le dernier meunier fut Monsieur Lespagnol.

Il y a quelques années, ce lieu était un endroit emblématique pour les motards, venant nombreux photographier leurs bécanes devant la cascade. Mais l’entrée est devenue piétonne. Aujourd’hui, c’est un petit havre de paix à préserver !

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