En septembre, Le Poulpaphone est de retour avec sa programmation toujours plus originale et audacieuse


Pour sa vingtième édition, le festival de musiques actuelles signe son installation « à perpétuité » au sein de l’Embarcadère, devenu en une année le lieu sacré des divertissements musicaux Boulonnais. Et le « Poulpa » compte bien y inscrire sa marque et écrire une nouvelle légende musicale urbaine, digne de celle du Garromanche de la grande époque.
À l’extérieur du Palais des Congrès, le village du Poulpa est comme une parenthèse chill dans le parcours de déambulation entre les deux salles. Un lieu conçu pour se poser, échanger, écouter de la musique, se sustenter aussi. Ça sonne vieillot, mais c’est carrément ça. Le village est une étape pour mieux repartir dans la mêlée électro-pop-rock… peu importe ce qui anime le dance-floor, c’est selon la vibe de l’instant.
Une scène musicale à explorer
Deux scènes, deux ambiances. L’Embarcadère, la grande salle et l’Escale, plus petite, plus intimiste aussi. Cela permet de répartir les artistes selon leur univers, leur notoriété aussi. Car le Poulpaphone, ne l’oublions pas, est aussi une pépinière de talents. Les programmateurs cherchent toujours des musiciens en devenir. Sentent ceux qui seront portés sur le haut de l’affiche. Et ils ont souvent de bonnes intuitions.
« C’est une façon aussi de les faire venir auprès du public boulonnais, avant qu’on ne puisse plus se les offrir », sourit Lisa Torrès, la programmatrice. Ce sera, cette année, le cas pour Jean, avec son spleen qui groove et qui touche juste. Et aussi avec Miki, et son univers espiègle qui séduit tant par le mélange audacieux de K pop et d’électro inventive, que par ses textes frais, souvent malicieux et parfois crus.
Le Poulpa se veut éclectique dans sa programmation pour toucher un large public. Mais il veut aussi que ça pulse et que ça danse ! L’an dernier, près de 4 000 festivaliers avaient répondu présents avec notamment le groupe Ko Ko Mo, et les rappeurs Favé et Kerchak.
Parmi les noms majeurs cette année, le rappeur amiénois Naza, qui fait danser les plus jeunes générations depuis plusieurs années avec « Loin de moi », « MMM » ou encore « Sac à dos ». « Bagarre » qui va venir enflammer le dance floor pour ce qui sera leur dernière tournée. Le groupe rock The Inspector Cluzo sera également de la partie. On retrouve aussi une belle touche locale avec Sam Sauvage, qui ne cesse de prendre la lumière sur la scène nationale, avec notamment une participation au Main Square à venir cet été à Arras.
La programmation complète
Vendredi 12 septembre : Kandi Rüh (L’Escale, 20-21 heures), Maddy Street (L’Embarcadère, 20h30-21-30), Omar Ek (L’Escale, 22-23 heures), Bagarre (L’Embarcadère, 22-23 heures), Bada Bada (L’Escale, 23h15-0h15), Naza (23h30, 0h30)
Samedi 13 septembre : Jean (L’Escale, 20-21 heures), Sam Sauvage (L’Embarcadère, 20h30-21h30), Miki (L’Escale, 22-23 heures), The Inspector Cluzo (L’Embarcadère, 22-23 heures), Tankus (L’Escale, 23h15-0h15), Kompromat (L’Embarcadère, 23h30-0h30)
La billetterie est d’ores et déjà lancée. Comptez 25 euros par soirée, et 40 euros pour les deux soirs.